Je suis partie à Venise pour oublier.
Changer de langue, de lumière, de rythme.
Ici, tout invite au dépaysement : l’eau à la place des routes, le silence entre deux pas, la beauté qui s’impose sans prévenir.
Venise ne se traverse pas, elle se ressent.
Chaque détour est une promesse, chaque reflet une émotion neuve.
On croit respirer autrement, aimer autrement, presque recommencer.
Et puis, sans bruit, le manque revient.
Entre deux ponts, au creux d’un instant suspendu.
Comme une évidence discrète : on peut partir très loin,
mais ce qui nous habite voyage toujours avec nous.