Crois-moi quand je te dis que j’ai essayé.
J’ai rempli mes journées de voyages, de travail jusqu’à l’épuisement, de visages nouveaux, d’une maison différente, de rencontres et de tout ce temps qui s’accumule.
Je ne suis pas restée malheureuse, tu ne le voudrais pas.
Mais il y a en moi une part qui reste ailleurs.
Il reste ta place. Cette chaise vide. Invisible pour les autres, mais encore occupée par ton absence.
Pour le monde, je suis avec lui. Je souris, je lui offre ce que je peux. Je n’aimerais pas le perdre, mais je n’en ai pas peur non plus.
Une seule chose lui échappe encore : le manque.
Le seul manque que je porte encore, c’est toi.
Alors il se bat contre un fantôme, plus fort que lui. Contre un souvenir qui persiste. Contre cet infime espoir qui, malgré moi, refuse de mourir.
Crois-moi, j’ai attendu l’oubli. Et j’ai tout essayé pour l’appeler.
Mais il ne vient pas.

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