Il racontait la côte amalfitaine, un concert sous les étoiles, et j’ai eu envie de partir.
Envie de chanter à deux des chansons plus vieilles que nous. D’écouter celles qui me brisent, sans t’associer à chaque note.
Pour que ton souvenir me lâche enfin, j’ai embrassé un autre corps.
Je n’ai pas cherché ton absence dans ses bras, ni ton odeur dans la sienne. Comme avant.
J’ai voulu oublier. Vivre ces instants comme des premiers, pas des comparaisons.
Me trouver belle dans un regard qui ne t’a jamais connu.
La nostalgie m’a laissée en paix, juste le temps d’un voyage imaginaire, de quelques mots volés à un autre que toi.
Juste le temps d’un presque recommencement.
Et peut-être, cette fois, d’un début qui n’aurait pas ton nom, mais qui tendrait doucement la main.

Vous devez êtreconnecté pour poster un commentaire.